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Ariane, service civique et nouvelle responsable Bénin

Pour une première expérience au sein d’une structure de solidarité internationale, ce service civique apporte beaucoup. Les prises d’autonomie et d’initiative sont très présentes. Ce poste permet de toucher à tout. Il permet de découvrir la situation des enfants des rues et/ou vulnérables dans 6 pays du monde et de comprendre le fonctionnement de chaque antenne selon le contexte du pays concerné. 

Pourquoi avoir postulé chez Citoyen des Rues ?

J’ai intégré la formation « coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale » à IFAID Aquitaine. Cette formation se déroule sur 2 ans. Pour ma deuxième année, je devais réaliser un stage de 9 mois. J’ai découvert CDRI sur le site service civique. Les actions de CDRI et de la Coalition m’ont tout de suite plu. J’ai donc postulé au poste de chargée de développement des actions de CDRI (Bénin, Guinée) que proposait l’association pour l’année 2019-2020.

 


En quoi consistaient tes missions de service civique ? 

J’étais chargée de coordonner les projets au Bénin et en Guinée. Mon rôle était d’appuyer les équipes locales dans leurs recherches de financements, de conception de projets et de suivi, et ainsi faire le lien entre les antennes locales et le siège à Paris. J’ai donc réalisé ce service civique depuis le siège. 

 

À côté de la gestion de projet, j’ai aussi eu des missions de communication à réaliser (création de sites internet, supports de communication…). En plus de cette dimension internationale, j’ai eu l’occasion de prendre part aux actions de nos partenaires français, La Chorba et Paris d'Exil. Je donnais des cours de français à des mineurs isolés tous les jeudis matin et j’allais aussi occasionnellement participer aux distributions de repas et aux maraudes organisées par la Chorba.


Durant tes missions as-tu éprouvé des difficultés ?

Je n’ai pas éprouvé de difficultés particulières durant cette année. Il y a cependant un temps d’adaptation à avoir compte tenu des différents statuts présents dans l’association. Un bénévole ayant un travail à plein temps en plus de son engagement associatif ne sera disponible qu’à partir de 17h-19h par exemple. J’ai donc dû adapter mes horaires de travail selon les disponibilités des différents membres. 
 


As-tu appris des choses ?

J’ai appris énormément durant ce service civique. J’ai pu concrètement appliquer la théorie que j’avais apprise lors de ma formation. J’avais beaucoup d’autonomie. Ce que j’ai trouvé génial, c’est l’encouragement à la prise d’initiative. Malgré mon statut de junior, je pouvais proposer mes idées et on m’aidait à les concrétiser.
 


Comment ça se passait avec les autres volontaires en service civique ?

Nous étions une équipe de 5 volontaires (2 au Bénin et 3 dont moi-même en France). J’étais tous les jours en contact avec ma collègue au Bénin. Je voyais aussi toutes les semaines mes deux autres collègues en France. Nous avions toutes le même dynamisme et la même motivation à faire avancer les actions de CDRI, on est devenues très vite des amies. GIRL POWER !

 


Comment va évoluer ton rôle au sein de l’association après la fin de ton contrat ?

Je vais rester bénévole chez Citoyen des Rues ! À l’avenir, je vais prendre en charge l’encadrement des futurs services civiques et j’ai été choisi pour devenir responsable des relations avec notre foyer au Bénin.

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Je recommande ce projet à tous ceux et toutes celles qui souhaitent quitter leur zone de confort. L’expatriation est un moyen d’apprendre à se connaître davantage, de nourrir une ouverture d’esprit et d’être confronté.e à un mode de vie sortant du schéma habituel auquel nous avons été habitué.  

Amélie, volontaire en service civique au Bénin

L'ACCOMPAGNEMENT

"Les salariés de l’ONG se sont montrés très accueillants à mon égard. Le directeur de la structure s’est toujours montré très compréhensif et à l’écoute dès que j’avais la moindre interrogation concernant aussi bien l’organisation de la structure que les us et coutumes du pays. En outre, j’ai des très bons rapports avec mes collègues qui m’ont permis de m’immiscer un peu plus chaque jour dans les compréhensions liées au pays. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être seule bien au contraire."

L'EQUIPE SUR PLACE

"Lors de ma mission, une service civique psychologue clinicienne en appui au volet psychologie était présente mais également des bénévoles français, allemands, nigérians, béninois pour animer le quotidien des enfants pris en charge... De plus, l’équipe du foyer est composée d’un directeur exécutif, une psychologue, assistante sociale, éducateur spécialisé, animatrice, cuisinière."

L'ADAPTATION

"Je n’ai rencontré aucun problème concernant la nourriture car certaines spécialités béninoises ou régionales sont particulièrement bonnes et nous avons accès à de nombreux supermarchés disposant de tout le nécessaire. La quasi-totalité des béninois parle le français couramment et il est possible d’apprendre rapidement quelques mots en fongbe pour communiquer au quotidien."

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